Small Circle Jujitsu - A Classical American Art-form
Posté le 6 Avril, 2010
Entretien avec Léon Jay, 2ème génération de Grandmasters. - Partie 1
Il n'est jamais facile succéder à une légende, alors quand le Professeur Wally Jay a donner à son fils les rennes de l’organisation Small Circle Jujitsu, il aurait pu être pardonné si il avait réfusé. Après tout, le professeur Jay Snr - 92ans cette année - est l'un des derniers grands survivants des arts martiaux du 20ème siècle.
"Ce mélange de judo, jujitsu, de boxe occidentale, des arts Philippins, d’hapkido, de kung-fu et d’autres arts ont formé un style terriblement efficace qui reste révolutionnaire encore maintenant, il y a de cela environ 65 ans, lorsque les graines ont d'abord été semé et grandies à Hawaï.
"En venant des iles cosmopolites d’Hawaï, où il a étudié le judo sous Ken Kawachi et le ju-jitsu Kodenkan avec Juan Gomez - un disciple de Maître Henry Okazaki – son déménagement vers le continent Américain et la Californie a été un choc culturel, explique Léon.
"Papa avait une route difficile à tracer à l'époque parce que les Japonais étaient très insulaire. La différence entre Hawaï et la Californie était vaste. Les habitants d'Hawaii vivaient tous ensemble sans distinction et étaient ouvert les uns aux autres. Mais en Californie le peuple japonais qui était venus tout droit du Japon n’était pas comme cela. Ils vivaient en en communauté et restaient très traditionnelle.
"Et être chinois dans un art japonais, et bien c’était vraiment difficile. Ce fut l'une des choses que Bruce Lee aimait sur mon père, parce que c'était un gars comme lui d’origine chinoise qui avait appris un art japonais et était meilleur qu’eux, "rit Léon.
"Bruce était extrêmement fier d'être Chinois et il aimait l'idée de récupérer le meilleur de quelque chose et le développer», explique Léon.
Léon rentrait souvent de l'école pour trouver Bruce assis sur le palier de la maison à Oakland attendant de s'entraîner avec son père. "Cette pensée antijaponais était un peu une obsession pour Bruce. Mais bon, cela ne l’a pas empêché d’avoir une petite amie japonaise avant de rencontré Linda.
"Elle aimait le taquiner à ce sujet. Bruce regardait quelque chose - un parapluie, une arme à feu, ou autre et le pointait du doigt dire : « C'est une invention chinoise » Elle souriait et répondait:« Oui, mais nous en avons fait des mieux », se mit à rire Léon.
"Les deux hommes étaient comme un, quand il s'agissait de casser des pensées rigides, dit Léon. «Papa aimait vraiment sortir des sentiers battus. Un grand nombre de ses pairs dans le style Okazaki jujitsu n’appréciait guerre, aussi. "Ils disaient que ce n'est pas la façon dont le professeur Okazaki enseignait et il répondait, 'Mais le professeur Okazaki a modifié des choses à sa façon; pourquoi pas nous? Certaines personnes se sont figés dans le temps»,dit il en haussant les épaules.
"Bien qu'il n'existe pas une personne plus fière de l'héritage de son père, que Léon, il protégera l'héritage le Small Circle Jujitsu, mais à sa façon. "J'ai eu une révélation l'an dernier qui m’a fait comprendre certaines choses» explique t-il.
"Le professeur Dave Castoldi est l'un de nos amis les plus fidèles et Professeur en Small Circle Jujitsu et il était venu à Londres du Massachusetts pour un séminaire. Il m’a demandé de se voir et d’enseigner aussi à ce séminaire, j'ai donc été heureux d’en faire une partie. J'avais pris mon fils Liam avec moi, il avait trois ans et demi à l'époque et il sautait partout et jouait sur les tapis et j'ai eu ce grand flashback - qui était en moi toutes ces années, quand j'étais un gamin avec mon père qui dirigeait des séminaires.
"C'était juste un moment de déjà vu. J'ai commencé quand j'avais deux ans officiellement, mais mes parents m’on dit que, avant de pouvoir marcher, j'étais du genre à taper sur les tatamis et à copier ce que les autres faisaient. Je suis le plus jeune de la famille. Mes sœurs et mon frère et mes cousins sont tous 10 ans et plus âgés que moi. Ils étaient tous sur le point d’avoir leur ceinture noire tandis que je commençais, principalement en judo.
"Papa avait une équipe de judo dans les années 60 et 70 qui a vraiment tout dominé.
Dans le même temps, il développa son jujitsu. Il a toujours dit que notre jujitsu ne pourrait pas être aussi bon si nous ne faisions pas en même temps du judo, " ajouta t’il.
"Léon s’est entrainé avec son père avant presque d'avoir pu marcher, mais il n'y avait pas de fatalité dans sa succession. "Dans une certaine mesure, aucun de nous, enfants avaient le choix en grandissant en Californie. Maintenant tout le monde a déménagé et ne pratiquent plus, mais à l’époque chaque jour, c’était école, maison, nettoyer la salle de gym, s’entrainer, le dîner, les devoirs, et au lit. Le lendemain, pareil, et le weekend tournois, parfois le samedi et le dimanche; je ne vais pas me plaindre parce que nous avons bien aimé, c’était notre vie.
"Tous les autres enfants jouaient dehors pendant que moi je m’entrainais. À l'école, ils voulaient me faire rejoindre rendre l'équipe de lutte, mais papa voulait que je me concentre sur le judo. Mais je n'ai jamais été vraiment bon au judo. Papa avait la meilleure équipe du pays et, mon Dieu que c'était dure d'essayer de rivaliser avec ces gars-là.
"J'ai toujours été un peu rebelle. En fait, j'ai vraiment trouvé chaussure à mon pied, quand j'ai commencé à étudier le karaté. Les gens attendent de vous de suivre la voie de votre père d'une certaine manière à cause de ce qu’il représente, mais son image est tellement importante que les gens cherchaient toujours à nous comparer. Je ne suis pas lui, je suis moi. Papa a toujours été tout à fait pur à bien des égards et je pourrais l’être aussi, moi j’étais une sorte de garçon terrible.
"But because my body style is suited to kicking and all that jumping around that I got from karate, some of it found its place in the Small Circle teaching,” said Leon.
"Le karaté était quelque chose de papa ne faisait pas donc personnes n’attendait quelques choses de moi en rapport à ma famille ou mon père. Et d’autre part il convenait à cela convenait à ma morphologie, parce que j'étais mince et souple - de sorte que je pouvais faire tout ces coup de pied aériens à l'époque, " dit-il en riant.
"Des ceintures noires en jiu-jitsu, judo, karaté, tae kwon do s’en sont suivies - ainsi que des entrainements en boxe, en kali, et en combat au bâton avec Remy Presas . Mais il c’était l'étude des points de pression avec George Dillman, qui a permis de faire rentrer le Small Circle Jujitsu dans un nouveau territoire à nouveau.
"Quand j'apprenais le jujitsu n'y avait pas de coups de pied. Papa ne travaillait pas les coups de pied. Il travaillait les clés les projections, les étranglements et le faisait brillamment. Et le fait encore. Il a du subir un pontage coronarien il y a quelques années, mais lors de séminaires près de chez la maison, il pouvait venir sur le tapis, infliger une douleur terrible à quelqu'un, puis disparaissait de nouveau.
"Parce que ma morphologie fut adaptée aux coups de pied et tous ces sauts acrobatiques du karaté, certaines de ces technique ont trouvé leur place dans l'enseignement du Small Circle Jujitsu», déclare Léon.
"Après tous ces entrainements, tous ces styles, après tout cela, vous revenez à ce qui fonctionne vraiment. Et quand vous avez été dans quelques combats de rue vous travaillez sur ce qu'il faut garder et ce qu'il faut jeter. Et ce que vous garder, reste en fait assez basic. Les trucs sympa c’est juste pour un s’amuser, il vous fait vous sentir bien en face d’un miroir ou lorsque vous êtes avec vis vos amis et tout ça, mais dans un combat de rue vous voulez utiliser uniquement ce qui va marcher, en veillant à vous en sortir indemne, si la bagarre continue, explique t’il.
"Donc, j'ai introduit les coups de pied et les points de pression. Papa a utilisé une partie des points de pression, mais il n'a pas les étudier en profondeur. Il savait que quand vous frappez dans certains endroits, le corps réagit comme ceci ou comme cela. Comme un coup aux tendons du triceps qui affaiblit le coude, et detend le corps; des trucs comme ça, mais il ne l'avait pas étudié en profondeur ou en détail.
"Dans les années 1980, quand lui et Remy et George Dillman se sont réunis, et ont commencé à faire les tournées des « Big Three » dans le monde entier, papa m'a dit d'apprendre les points de pression et ajouta:« Si tu ne le fait pas, tu seras mis de coté. »
"Donc, je mis suis mis et j'ai eu de la chance parce qu'à l'époque, George et papa et Remy étaient vraiment réputés partout dans le monde, j'ai tourné avec eux et après les séminaires alors qu'ils restaient dans la salle parlant avec un organisateur ou un promoteur, j’étais dans la cuisine avec les meilleurs étudiants de George à parler jusqu'à trois ou quatre heures du matin partageant des idées sur le Small Circle Jujitsu, les points de pression et les techniques aux bâton.
"C'était une excellent période et c'était très excitant parce que presque personne à l’époque ne travaillait les points de pression de cette façon, les clés de doigts ou d’autres clés plus communes de papa et aussi le combat au bâton de Remy qui était dévastateur. Ils ont tous amené leur discipline sur le devant de la scène.
"J'étais juste très chanceux d'être là à l'époque où les techniques de points de pression étaient si accessibles et aussi d’avoir pu rencontrer ces gars-là. Je veux dire, Rémy est parti maintenant, et papa a pris du recule.
"Mais il ne faut surtout pas rater ces opportunités. J'ai regardé nos techniques Small Circle sachant quels points utiliser, et je les ai adaptées.
"Donc, après avoir tâtonné, cherché, essayé durant plusieurs années, je sais que si vous touchez tel point touchez ce point, ça libérera telle articulation. Donc, quand je fais une clé de poignet je touche d’abord l'intestin grêle, puis le gros intestin, pour détruire le métal avec le feu, des trucs comme ça.
"L’efficacité des techniques s’en trouvent augmentées, mais leurs utilisations se font aussi à pour d’autre discipline. Beaucoup des gars en karaté ont pu suivre des séminaires avec papa et moi, ils pouvaient étudier nos mouvements et les retranscrire en application dans leur katas, déclare Léon. John Mellon, un vieil ami, dit aux personnes depuis 25 ans que le karaté traditionnel c’est environ 60 à 70% des saisies.
"Il ne fait aucun doute que l’utilisation des points de pression dans le Small Circle Jujitsu a fait de Léon une star – même si il n’aime pas cela – quand il est sur YouTube. Il y a un peu plus de 100 clips de Small Circle Jujitsu sur, montrant de nombreux KO de Kyusho mais pas de no-touch.
"Nous avous beaucoup utilisé nos étranglement pour appliquer les points de pression et avant que nous sachions ce qui se passait, les gens s’évanouissaient rapidement. Ils tombaient un peu partout et pour ceux qui résistaient alors nous utilisions du grappling.
"Parfois j’utilise des frappes et des saisies en même temps, et si les gens ne tombent alors, j’enchaine avec un étranglement une clé de bras ou de jambes. Il faut travailler le flow jusqu'à ce qu’il ait quelques choses qui fasse mouche. Le concept de un coup de poing, un KO, je n’y crois pas trop. Raconte Léon.
"Il ya quelques costauds ici bas, certains ne sentent pas les points de pression. Il ya des gars sur qui vous faite des clés de bras et même si le bras casse il vous regarde et rigole. OK. Alors, que faites-vous dans ce cas? Vous prenez vos jambes à votre coup et vous courrez car ils ne vous rattraperont pas, ajoute t’il.
"Une fois, j'ai eu un problème avec une personne sous PCP à un concert de Earth Wind and Fire aux États-Unis. Faisait plus de 2m et voulait simplement me tuer. Peu importe ce que je lui disais ou pas, il n’entendait rien. Donc je l’ai soulevé et l'ai jeté sur sa tête et il y avait du sang partout. Il se releva et rebelote pour la même chose, au sol je lui mis un coups de pied dans la tête, vous pouviez voir ses yeux dans le vide puis revenais à la charge.
"J’ai du l’étrangler jusqu'à ce qu’il soit inconscient. Je me suis faufilé pour sortir avec du sang partout sur moi. Puis je réentendis derrière moi: «Hé – il est ou se Chinois?"
"Étonnamment, il était là à nouveau – je les frappé dans les jambes, qu’est ce qu’il fallait que je fasse ? Ce que j’ai su par la suite c’est qu’il est intervenu dans groupe de personnes chinoises qui n’avaient rien à voir avec moi, mais en un rien de temps, il avait huit d'entre eux sur lui et je n'étais parti », dit Léon.
"Un de nos amis est dans une brigade de stups à New York, il pratique les points de pression et le Small Circle Jujitsu, il recontait que lorsque vous soupçonnez que quelqu'un est sous PCP ou cocaïne alors vous optez pour frapper l'intérieur de la cuisse parce la vésicule biliaire est très active et le point foie 9 devient sensible. Il neutralise les gars pendant un certain temps, ce truc est testé dans la rue.
"Mais c'est son utilisation des techniques « no-touch » durant ses séminaires qui est devenue un point de discutions fréquent en ligne concernant le Small Circle Jujitsu, même si, dans ses classes, il ne fait pas partie de l’enseignement. "Le 'no-touch»? J'ai l’ai fait jusqu'à présent sur 88 personnes à ce jour. Je ne sais pas exactement pourquoi cela fonctionne. J'ai théories à ce sujet et j'ai entendu les théories des autres à ce sujet, mais je ne pense pas que quiconque sache avec certitude.
"Je pense que nous pouvons élever notre niveaux d'énergie influencer les énergies des autres personnes autour de nous, la matière organique. J'ai entendu parler de gens qui peuvent atteindre la matière inorganique, mais je ne l'ai pas encore vu. Ce n'est pas que je ne le crois pas, c'est juste que je ne l'ai pas vu de mes yeux vu.
"Je peux comprendre pourquoi les gens trouvent cela difficile à croire. J'avais l'habitude de voir ce genre de choses dans les films en pensant, ouais, ouais, ouais! Puis quelqu'un que je connaissais l’a vraiment fait en face de moi.
"Finalement Jack Hogan en Floride m'a montré comment le faire et c'était juste dingue. Mais cela pose beaucoup de questions. Pourquoi cela ne marche pas sur tout le monde? Il est clair que certaines personnes sont plus sensibles que d'autres.
"Et comme je l'ai dit à maintes reprises, si quelqu'un souhaite m'attaquer, ce n’est pas quelque chose à faire', "ajouta Léon agitant ses doigts en l'air.
"Mais le « no-touch » ", il intéressant pour moi, je toujours cru qu'il y a plus dans les arts martiaux que l’aspect purement physique. Et être capable d'affecter quelqu'un à distance est incroyablement intéressant. Certaines personnes pensent que c’pensent que c’est du charlatanisme, et bien, c'est probablement parce qu'ils ne peuvent pas faire eux-mêmes,. Et si jamais ils ne le font, ça va peut être les terroriser.
"Un grand nombre de personnes pratiquant depuis un certains nombres d’années les arts martiaux ne crois pas à cela. Ils sont juste concentrés sur le fait de taper pour ce défendre. Pas de problème avec cela, c’est un moyen qui fonctionne aussi. Mais il ya plus que cela », a expliqué Léon. Et quiconque doutant de l’efficacité du Small Circle Jujitsu est le bienvenue pour essayer dans l’un des sept entrainements par semaine dans le Surrey. Ou venir essayez dans la douzaine de séminaires, conférences, training camp à travers le monde, de Nouvelle Zélande, à l’Europe en passant par les Amériques.
Écrit par Clive Goodman
Entretien avec Léon Jay, 2ème génération de Grandmasters. - Partie 1
Il n'est jamais facile succéder à une légende, alors quand le Professeur Wally Jay a donner à son fils les rennes de l’organisation Small Circle Jujitsu, il aurait pu être pardonné si il avait réfusé. Après tout, le professeur Jay Snr - 92ans cette année - est l'un des derniers grands survivants des arts martiaux du 20ème siècle.
"Ce mélange de judo, jujitsu, de boxe occidentale, des arts Philippins, d’hapkido, de kung-fu et d’autres arts ont formé un style terriblement efficace qui reste révolutionnaire encore maintenant, il y a de cela environ 65 ans, lorsque les graines ont d'abord été semé et grandies à Hawaï.
"En venant des iles cosmopolites d’Hawaï, où il a étudié le judo sous Ken Kawachi et le ju-jitsu Kodenkan avec Juan Gomez - un disciple de Maître Henry Okazaki – son déménagement vers le continent Américain et la Californie a été un choc culturel, explique Léon.
"Papa avait une route difficile à tracer à l'époque parce que les Japonais étaient très insulaire. La différence entre Hawaï et la Californie était vaste. Les habitants d'Hawaii vivaient tous ensemble sans distinction et étaient ouvert les uns aux autres. Mais en Californie le peuple japonais qui était venus tout droit du Japon n’était pas comme cela. Ils vivaient en en communauté et restaient très traditionnelle.
"Et être chinois dans un art japonais, et bien c’était vraiment difficile. Ce fut l'une des choses que Bruce Lee aimait sur mon père, parce que c'était un gars comme lui d’origine chinoise qui avait appris un art japonais et était meilleur qu’eux, "rit Léon.
"Bruce était extrêmement fier d'être Chinois et il aimait l'idée de récupérer le meilleur de quelque chose et le développer», explique Léon.
Léon rentrait souvent de l'école pour trouver Bruce assis sur le palier de la maison à Oakland attendant de s'entraîner avec son père. "Cette pensée antijaponais était un peu une obsession pour Bruce. Mais bon, cela ne l’a pas empêché d’avoir une petite amie japonaise avant de rencontré Linda.
"Elle aimait le taquiner à ce sujet. Bruce regardait quelque chose - un parapluie, une arme à feu, ou autre et le pointait du doigt dire : « C'est une invention chinoise » Elle souriait et répondait:« Oui, mais nous en avons fait des mieux », se mit à rire Léon.
"Les deux hommes étaient comme un, quand il s'agissait de casser des pensées rigides, dit Léon. «Papa aimait vraiment sortir des sentiers battus. Un grand nombre de ses pairs dans le style Okazaki jujitsu n’appréciait guerre, aussi. "Ils disaient que ce n'est pas la façon dont le professeur Okazaki enseignait et il répondait, 'Mais le professeur Okazaki a modifié des choses à sa façon; pourquoi pas nous? Certaines personnes se sont figés dans le temps»,dit il en haussant les épaules.
"Bien qu'il n'existe pas une personne plus fière de l'héritage de son père, que Léon, il protégera l'héritage le Small Circle Jujitsu, mais à sa façon. "J'ai eu une révélation l'an dernier qui m’a fait comprendre certaines choses» explique t-il.
"Le professeur Dave Castoldi est l'un de nos amis les plus fidèles et Professeur en Small Circle Jujitsu et il était venu à Londres du Massachusetts pour un séminaire. Il m’a demandé de se voir et d’enseigner aussi à ce séminaire, j'ai donc été heureux d’en faire une partie. J'avais pris mon fils Liam avec moi, il avait trois ans et demi à l'époque et il sautait partout et jouait sur les tapis et j'ai eu ce grand flashback - qui était en moi toutes ces années, quand j'étais un gamin avec mon père qui dirigeait des séminaires.
"C'était juste un moment de déjà vu. J'ai commencé quand j'avais deux ans officiellement, mais mes parents m’on dit que, avant de pouvoir marcher, j'étais du genre à taper sur les tatamis et à copier ce que les autres faisaient. Je suis le plus jeune de la famille. Mes sœurs et mon frère et mes cousins sont tous 10 ans et plus âgés que moi. Ils étaient tous sur le point d’avoir leur ceinture noire tandis que je commençais, principalement en judo.
"Papa avait une équipe de judo dans les années 60 et 70 qui a vraiment tout dominé.
Dans le même temps, il développa son jujitsu. Il a toujours dit que notre jujitsu ne pourrait pas être aussi bon si nous ne faisions pas en même temps du judo, " ajouta t’il.
"Léon s’est entrainé avec son père avant presque d'avoir pu marcher, mais il n'y avait pas de fatalité dans sa succession. "Dans une certaine mesure, aucun de nous, enfants avaient le choix en grandissant en Californie. Maintenant tout le monde a déménagé et ne pratiquent plus, mais à l’époque chaque jour, c’était école, maison, nettoyer la salle de gym, s’entrainer, le dîner, les devoirs, et au lit. Le lendemain, pareil, et le weekend tournois, parfois le samedi et le dimanche; je ne vais pas me plaindre parce que nous avons bien aimé, c’était notre vie.
"Tous les autres enfants jouaient dehors pendant que moi je m’entrainais. À l'école, ils voulaient me faire rejoindre rendre l'équipe de lutte, mais papa voulait que je me concentre sur le judo. Mais je n'ai jamais été vraiment bon au judo. Papa avait la meilleure équipe du pays et, mon Dieu que c'était dure d'essayer de rivaliser avec ces gars-là.
"J'ai toujours été un peu rebelle. En fait, j'ai vraiment trouvé chaussure à mon pied, quand j'ai commencé à étudier le karaté. Les gens attendent de vous de suivre la voie de votre père d'une certaine manière à cause de ce qu’il représente, mais son image est tellement importante que les gens cherchaient toujours à nous comparer. Je ne suis pas lui, je suis moi. Papa a toujours été tout à fait pur à bien des égards et je pourrais l’être aussi, moi j’étais une sorte de garçon terrible.
"But because my body style is suited to kicking and all that jumping around that I got from karate, some of it found its place in the Small Circle teaching,” said Leon.
"Le karaté était quelque chose de papa ne faisait pas donc personnes n’attendait quelques choses de moi en rapport à ma famille ou mon père. Et d’autre part il convenait à cela convenait à ma morphologie, parce que j'étais mince et souple - de sorte que je pouvais faire tout ces coup de pied aériens à l'époque, " dit-il en riant.
"Des ceintures noires en jiu-jitsu, judo, karaté, tae kwon do s’en sont suivies - ainsi que des entrainements en boxe, en kali, et en combat au bâton avec Remy Presas . Mais il c’était l'étude des points de pression avec George Dillman, qui a permis de faire rentrer le Small Circle Jujitsu dans un nouveau territoire à nouveau.
"Quand j'apprenais le jujitsu n'y avait pas de coups de pied. Papa ne travaillait pas les coups de pied. Il travaillait les clés les projections, les étranglements et le faisait brillamment. Et le fait encore. Il a du subir un pontage coronarien il y a quelques années, mais lors de séminaires près de chez la maison, il pouvait venir sur le tapis, infliger une douleur terrible à quelqu'un, puis disparaissait de nouveau.
"Parce que ma morphologie fut adaptée aux coups de pied et tous ces sauts acrobatiques du karaté, certaines de ces technique ont trouvé leur place dans l'enseignement du Small Circle Jujitsu», déclare Léon.
"Après tous ces entrainements, tous ces styles, après tout cela, vous revenez à ce qui fonctionne vraiment. Et quand vous avez été dans quelques combats de rue vous travaillez sur ce qu'il faut garder et ce qu'il faut jeter. Et ce que vous garder, reste en fait assez basic. Les trucs sympa c’est juste pour un s’amuser, il vous fait vous sentir bien en face d’un miroir ou lorsque vous êtes avec vis vos amis et tout ça, mais dans un combat de rue vous voulez utiliser uniquement ce qui va marcher, en veillant à vous en sortir indemne, si la bagarre continue, explique t’il.
"Donc, j'ai introduit les coups de pied et les points de pression. Papa a utilisé une partie des points de pression, mais il n'a pas les étudier en profondeur. Il savait que quand vous frappez dans certains endroits, le corps réagit comme ceci ou comme cela. Comme un coup aux tendons du triceps qui affaiblit le coude, et detend le corps; des trucs comme ça, mais il ne l'avait pas étudié en profondeur ou en détail.
"Dans les années 1980, quand lui et Remy et George Dillman se sont réunis, et ont commencé à faire les tournées des « Big Three » dans le monde entier, papa m'a dit d'apprendre les points de pression et ajouta:« Si tu ne le fait pas, tu seras mis de coté. »
"Donc, je mis suis mis et j'ai eu de la chance parce qu'à l'époque, George et papa et Remy étaient vraiment réputés partout dans le monde, j'ai tourné avec eux et après les séminaires alors qu'ils restaient dans la salle parlant avec un organisateur ou un promoteur, j’étais dans la cuisine avec les meilleurs étudiants de George à parler jusqu'à trois ou quatre heures du matin partageant des idées sur le Small Circle Jujitsu, les points de pression et les techniques aux bâton.
"C'était une excellent période et c'était très excitant parce que presque personne à l’époque ne travaillait les points de pression de cette façon, les clés de doigts ou d’autres clés plus communes de papa et aussi le combat au bâton de Remy qui était dévastateur. Ils ont tous amené leur discipline sur le devant de la scène.
"J'étais juste très chanceux d'être là à l'époque où les techniques de points de pression étaient si accessibles et aussi d’avoir pu rencontrer ces gars-là. Je veux dire, Rémy est parti maintenant, et papa a pris du recule.
"Mais il ne faut surtout pas rater ces opportunités. J'ai regardé nos techniques Small Circle sachant quels points utiliser, et je les ai adaptées.
"Donc, après avoir tâtonné, cherché, essayé durant plusieurs années, je sais que si vous touchez tel point touchez ce point, ça libérera telle articulation. Donc, quand je fais une clé de poignet je touche d’abord l'intestin grêle, puis le gros intestin, pour détruire le métal avec le feu, des trucs comme ça.
"L’efficacité des techniques s’en trouvent augmentées, mais leurs utilisations se font aussi à pour d’autre discipline. Beaucoup des gars en karaté ont pu suivre des séminaires avec papa et moi, ils pouvaient étudier nos mouvements et les retranscrire en application dans leur katas, déclare Léon. John Mellon, un vieil ami, dit aux personnes depuis 25 ans que le karaté traditionnel c’est environ 60 à 70% des saisies.
"Il ne fait aucun doute que l’utilisation des points de pression dans le Small Circle Jujitsu a fait de Léon une star – même si il n’aime pas cela – quand il est sur YouTube. Il y a un peu plus de 100 clips de Small Circle Jujitsu sur, montrant de nombreux KO de Kyusho mais pas de no-touch.
"Nous avous beaucoup utilisé nos étranglement pour appliquer les points de pression et avant que nous sachions ce qui se passait, les gens s’évanouissaient rapidement. Ils tombaient un peu partout et pour ceux qui résistaient alors nous utilisions du grappling.
"Parfois j’utilise des frappes et des saisies en même temps, et si les gens ne tombent alors, j’enchaine avec un étranglement une clé de bras ou de jambes. Il faut travailler le flow jusqu'à ce qu’il ait quelques choses qui fasse mouche. Le concept de un coup de poing, un KO, je n’y crois pas trop. Raconte Léon.
"Il ya quelques costauds ici bas, certains ne sentent pas les points de pression. Il ya des gars sur qui vous faite des clés de bras et même si le bras casse il vous regarde et rigole. OK. Alors, que faites-vous dans ce cas? Vous prenez vos jambes à votre coup et vous courrez car ils ne vous rattraperont pas, ajoute t’il.
"Une fois, j'ai eu un problème avec une personne sous PCP à un concert de Earth Wind and Fire aux États-Unis. Faisait plus de 2m et voulait simplement me tuer. Peu importe ce que je lui disais ou pas, il n’entendait rien. Donc je l’ai soulevé et l'ai jeté sur sa tête et il y avait du sang partout. Il se releva et rebelote pour la même chose, au sol je lui mis un coups de pied dans la tête, vous pouviez voir ses yeux dans le vide puis revenais à la charge.
"J’ai du l’étrangler jusqu'à ce qu’il soit inconscient. Je me suis faufilé pour sortir avec du sang partout sur moi. Puis je réentendis derrière moi: «Hé – il est ou se Chinois?"
"Étonnamment, il était là à nouveau – je les frappé dans les jambes, qu’est ce qu’il fallait que je fasse ? Ce que j’ai su par la suite c’est qu’il est intervenu dans groupe de personnes chinoises qui n’avaient rien à voir avec moi, mais en un rien de temps, il avait huit d'entre eux sur lui et je n'étais parti », dit Léon.
"Un de nos amis est dans une brigade de stups à New York, il pratique les points de pression et le Small Circle Jujitsu, il recontait que lorsque vous soupçonnez que quelqu'un est sous PCP ou cocaïne alors vous optez pour frapper l'intérieur de la cuisse parce la vésicule biliaire est très active et le point foie 9 devient sensible. Il neutralise les gars pendant un certain temps, ce truc est testé dans la rue.
"Mais c'est son utilisation des techniques « no-touch » durant ses séminaires qui est devenue un point de discutions fréquent en ligne concernant le Small Circle Jujitsu, même si, dans ses classes, il ne fait pas partie de l’enseignement. "Le 'no-touch»? J'ai l’ai fait jusqu'à présent sur 88 personnes à ce jour. Je ne sais pas exactement pourquoi cela fonctionne. J'ai théories à ce sujet et j'ai entendu les théories des autres à ce sujet, mais je ne pense pas que quiconque sache avec certitude.
"Je pense que nous pouvons élever notre niveaux d'énergie influencer les énergies des autres personnes autour de nous, la matière organique. J'ai entendu parler de gens qui peuvent atteindre la matière inorganique, mais je ne l'ai pas encore vu. Ce n'est pas que je ne le crois pas, c'est juste que je ne l'ai pas vu de mes yeux vu.
"Je peux comprendre pourquoi les gens trouvent cela difficile à croire. J'avais l'habitude de voir ce genre de choses dans les films en pensant, ouais, ouais, ouais! Puis quelqu'un que je connaissais l’a vraiment fait en face de moi.
"Finalement Jack Hogan en Floride m'a montré comment le faire et c'était juste dingue. Mais cela pose beaucoup de questions. Pourquoi cela ne marche pas sur tout le monde? Il est clair que certaines personnes sont plus sensibles que d'autres.
"Et comme je l'ai dit à maintes reprises, si quelqu'un souhaite m'attaquer, ce n’est pas quelque chose à faire', "ajouta Léon agitant ses doigts en l'air.
"Mais le « no-touch » ", il intéressant pour moi, je toujours cru qu'il y a plus dans les arts martiaux que l’aspect purement physique. Et être capable d'affecter quelqu'un à distance est incroyablement intéressant. Certaines personnes pensent que c’pensent que c’est du charlatanisme, et bien, c'est probablement parce qu'ils ne peuvent pas faire eux-mêmes,. Et si jamais ils ne le font, ça va peut être les terroriser.
"Un grand nombre de personnes pratiquant depuis un certains nombres d’années les arts martiaux ne crois pas à cela. Ils sont juste concentrés sur le fait de taper pour ce défendre. Pas de problème avec cela, c’est un moyen qui fonctionne aussi. Mais il ya plus que cela », a expliqué Léon. Et quiconque doutant de l’efficacité du Small Circle Jujitsu est le bienvenue pour essayer dans l’un des sept entrainements par semaine dans le Surrey. Ou venir essayez dans la douzaine de séminaires, conférences, training camp à travers le monde, de Nouvelle Zélande, à l’Europe en passant par les Amériques.
Écrit par Clive Goodman