Black Belt Magazine,
Leon Jay, fils du créateur du Small Circle Jujitsu, partie II
Par Peter Hobert, traduction Arnaud Esclangon
Les autres influences que celles de son père : « Une des principales influences fut pour moi Remy Presas. Je l'ai rencontré en 1980, quand papa, George( Dillman) et Remy tournaient ensemble. J'ai commencé à travailler avec mon père et Remy me pris sous son aile. Il disait : « Wally Jay Junior, maintenant on va travailler ! » Il me posait des questions et disait : Alors maintenant qu'est ce que tu penses pouvoir faire après ? C'est quoi ton objectif ? » Je lui répondait et il se mettait à rire. Il disait, « tu es tellement naïf ! » Si je devais changer quelque chose à mon parcours martial, je pense que j'aurais passé plus de temps avec Remy. Il voulait que je pratique plus l'arnis avec lui, mais j’étais à fond dans la recherche sur les points vitaux et je manquais de temps, de plus je vivait en Europe à ce moment là. »
Un art qui rassemble : « Si vous regardez notre curriculum, vous verrez que nous travaillons le bâton, et le couteau. Je suis loin d’être excellent au bâton, mais nous le travaillons beaucoup durant les entraînements. Notre art est un art évolutif. Ça a toujours été le cas. Comme pour les points de pression, papa pratiquait cela à travers le mode essai-erreur pendant longtemps – des choses comme travailler sur le tendon du triceps. Il savait que quand nous frottions ce point, la personne descendait. Ensuite George Dillman est arrivé et dit : « Wally c'est un point du triple réchauffeur ». Alors papa me demanda d'apprendre tout cela, ce que je fis, et cela fonctionna, cela est intégré aujourd'hui dans notre progression. »
Techniques favorites : « Cela dépend de ce qui se passe, mais j'adore les clés de doigts. »
Le travail interne : « Il y a une composante interne, spirituel dans ce que j'enseigne à mon dojo (Surrey, UK), nous pratiquons la méditation et des exercices respiratoires pour faire entrer la lumière, et éloigner l'obscurité, ou pour nous soigner. Nous pratiquons le relâchement du corps, partie par partie – l'enracinement. Je commence à introduire l'utilisation des couleures pour ouvrir les chakras. Je pratique cela depuis que je suis jeune, et je l'enseigne à des jeunes et certains adultes. Je suis plus hésitant avec les adultes, car je ne veux pas qu'il croient à une sorte de culte. « un vrai maître est capable d'absorber l'essence de l'art lui même, pas seulement les techniques. Les techniques ne sont juste que des répétitions de ce qu'on a vu et appris. Certaines personnes sont à l'aise pour répéter ce qu'elles voient, mais ne comprennent pas le sens caché et sont incapable de les intégrer. C'est pour cela que les 10 Principes du Small Circle Jujitu sont si importants. Ils vous aident à comprendre pourquoi cela marche, et comment vous pouvez les appliquer de différentes façons. C'est important de savoir ce que l'on fait, plutôt que de pratiquer sans comprendre. »
Rendre au gens : « Je travaille avec des personnes spécialisées dans l’encadrement d'enfants atteints de ADHD ou d'autisme. Nous travaillons aussi avec des jeunes à problème, et nous l'avons toujours fait. Papa était brillant avec eux, alors en grandissant, j'ai appris à m'occuper de cela. Je suis en relation avec des personnes en charge de ces jeunes et nous les envoient. Nous aidons ces jeunes qui ont des besoins spécifiques pour les réinsérer dans la société. »
Passer le flambeau : « Papa m'a clairement dit qu'il y avait des choses à ne pas faire. John Mellon et moi même avons travaillé sur différentes façons de présenter le Small Circle Jujitsu. Nous le montrions à papa et quand il disait : « Je ne veux pas ça » alors nous le retravaillions. D'une certaine manière, ce fut dur pour lui de nous passer le flambeau. John Mellon est un pratiquant d'arts martiaux talentueu. Ils rencontra papa en 1982, puis m'aida à développer le programme conceptuel du Small Circle Jujitsu. Ce programme est défini pour donner des qualifications pas nécessairement des grades, pour des gens qui n'ont pas la possibilité de s’entraîner régulièrement avec un instructeur. Nous apportons une façon d'approcher les concepts du SCJ à l’intérieur de leur art martial principal, ainsi ils n'ont pas besoin de devenir des pratiquants à temps plein de Small Circle Jujitsu, et travailler l'ensemble de la progression. »
Comme tout bon père : Les pensées de Leon Jay vont souvent vers ses enfants. Lui qui a hérité de l'art de son père souhaite tout naturellement le passer à son fils un jour. « Mes enfants Liam Joseph Kenoah et Grace Kealani, sont encore jeunes. Liam est le premier des garçons Jay entre mes cousins mon frère et moi. J'enseigne en général aux enfants à partir de 7ans, Liam commença à pratiquer avec les jeunes de son age quand il en avait 5. C'est un bon garçon. Regardant l'avenir je veux être sür que nous avons un art cohérent, afin que mon fils si il choisit cette voie sera la 3ème génération. Papa a travaillé très dur pour amené l'art là ou il est aujourd'hui, et c'est de mon devoir de l'amener dans la bonne direction.»
Leon Jay, fils du créateur du Small Circle Jujitsu, partie II
Par Peter Hobert, traduction Arnaud Esclangon
Les autres influences que celles de son père : « Une des principales influences fut pour moi Remy Presas. Je l'ai rencontré en 1980, quand papa, George( Dillman) et Remy tournaient ensemble. J'ai commencé à travailler avec mon père et Remy me pris sous son aile. Il disait : « Wally Jay Junior, maintenant on va travailler ! » Il me posait des questions et disait : Alors maintenant qu'est ce que tu penses pouvoir faire après ? C'est quoi ton objectif ? » Je lui répondait et il se mettait à rire. Il disait, « tu es tellement naïf ! » Si je devais changer quelque chose à mon parcours martial, je pense que j'aurais passé plus de temps avec Remy. Il voulait que je pratique plus l'arnis avec lui, mais j’étais à fond dans la recherche sur les points vitaux et je manquais de temps, de plus je vivait en Europe à ce moment là. »
Un art qui rassemble : « Si vous regardez notre curriculum, vous verrez que nous travaillons le bâton, et le couteau. Je suis loin d’être excellent au bâton, mais nous le travaillons beaucoup durant les entraînements. Notre art est un art évolutif. Ça a toujours été le cas. Comme pour les points de pression, papa pratiquait cela à travers le mode essai-erreur pendant longtemps – des choses comme travailler sur le tendon du triceps. Il savait que quand nous frottions ce point, la personne descendait. Ensuite George Dillman est arrivé et dit : « Wally c'est un point du triple réchauffeur ». Alors papa me demanda d'apprendre tout cela, ce que je fis, et cela fonctionna, cela est intégré aujourd'hui dans notre progression. »
Techniques favorites : « Cela dépend de ce qui se passe, mais j'adore les clés de doigts. »
Le travail interne : « Il y a une composante interne, spirituel dans ce que j'enseigne à mon dojo (Surrey, UK), nous pratiquons la méditation et des exercices respiratoires pour faire entrer la lumière, et éloigner l'obscurité, ou pour nous soigner. Nous pratiquons le relâchement du corps, partie par partie – l'enracinement. Je commence à introduire l'utilisation des couleures pour ouvrir les chakras. Je pratique cela depuis que je suis jeune, et je l'enseigne à des jeunes et certains adultes. Je suis plus hésitant avec les adultes, car je ne veux pas qu'il croient à une sorte de culte. « un vrai maître est capable d'absorber l'essence de l'art lui même, pas seulement les techniques. Les techniques ne sont juste que des répétitions de ce qu'on a vu et appris. Certaines personnes sont à l'aise pour répéter ce qu'elles voient, mais ne comprennent pas le sens caché et sont incapable de les intégrer. C'est pour cela que les 10 Principes du Small Circle Jujitu sont si importants. Ils vous aident à comprendre pourquoi cela marche, et comment vous pouvez les appliquer de différentes façons. C'est important de savoir ce que l'on fait, plutôt que de pratiquer sans comprendre. »
Rendre au gens : « Je travaille avec des personnes spécialisées dans l’encadrement d'enfants atteints de ADHD ou d'autisme. Nous travaillons aussi avec des jeunes à problème, et nous l'avons toujours fait. Papa était brillant avec eux, alors en grandissant, j'ai appris à m'occuper de cela. Je suis en relation avec des personnes en charge de ces jeunes et nous les envoient. Nous aidons ces jeunes qui ont des besoins spécifiques pour les réinsérer dans la société. »
Passer le flambeau : « Papa m'a clairement dit qu'il y avait des choses à ne pas faire. John Mellon et moi même avons travaillé sur différentes façons de présenter le Small Circle Jujitsu. Nous le montrions à papa et quand il disait : « Je ne veux pas ça » alors nous le retravaillions. D'une certaine manière, ce fut dur pour lui de nous passer le flambeau. John Mellon est un pratiquant d'arts martiaux talentueu. Ils rencontra papa en 1982, puis m'aida à développer le programme conceptuel du Small Circle Jujitsu. Ce programme est défini pour donner des qualifications pas nécessairement des grades, pour des gens qui n'ont pas la possibilité de s’entraîner régulièrement avec un instructeur. Nous apportons une façon d'approcher les concepts du SCJ à l’intérieur de leur art martial principal, ainsi ils n'ont pas besoin de devenir des pratiquants à temps plein de Small Circle Jujitsu, et travailler l'ensemble de la progression. »
Comme tout bon père : Les pensées de Leon Jay vont souvent vers ses enfants. Lui qui a hérité de l'art de son père souhaite tout naturellement le passer à son fils un jour. « Mes enfants Liam Joseph Kenoah et Grace Kealani, sont encore jeunes. Liam est le premier des garçons Jay entre mes cousins mon frère et moi. J'enseigne en général aux enfants à partir de 7ans, Liam commença à pratiquer avec les jeunes de son age quand il en avait 5. C'est un bon garçon. Regardant l'avenir je veux être sür que nous avons un art cohérent, afin que mon fils si il choisit cette voie sera la 3ème génération. Papa a travaillé très dur pour amené l'art là ou il est aujourd'hui, et c'est de mon devoir de l'amener dans la bonne direction.»