Black Belt Magazine
Leon Jay, fils du créateur du Small Circle Jujitsu, partie I
Le lien père fils est spécial, particulièrement dans les arts martiaux. Dans les temps anciens, être membres d'un clan de guerriers était une question d'hérédité, et il était difficile voir impossible de prétendre à un tel honneur si l'on n'était pas issue d'une famille noble.
Par Peter Hobert, traduction Arnaud Esclangon
Le temps qui passe fait évoluer les traditions, malgré tout il reste ici et là des transmissions direct par filiation pour un simple raison : apprendre un art martial requiert bien plus que le simple apprentissage d'un catalogue de techniques. Le parcours d'un tel voyage via un subtil condensé de processus osmotiques dans lesquels les compétences de l’instructeur sont transmises au disciple soit oralement soit en raison du temps passé ensemble. Nul par ailleurs cela ne peut être plus évident que dans une relation père-fils.
Chanceux est le fils qui a suivi les pas le long de la voie martiale guidé par un maître tel que Wally Jay. Aujourd'hui le « Headmaster » du Small Circle Jujitsu est Leon Jay, son successeur- accompli, puissant , indépendant, même si l'écho de son père reste présent. Sans aucun doute, vous le remarquerez en lisant cet article.
Au commencement, je faisait déjà des arts martiaux avant de savoir marcher. Avant mes deux ans je chutais sur les tapis et recopiais tout ce que je voyais. Je n'ai jamais eu de soucis avec les chercheurs de problèmes. Tous le monde connaissait mon père et savaient qui j'étais. Personne ne m’embêtait. Ma mère pratiquait les massages et la restauration dite « Nykko ». Dés que j'ai pu marcher, elle m' appris comment manipuler le dos. Elle était aussi très habile avec son coude pour faire partir les douleurs- le massage profond des tissus- et aussi longtemps qu'elle le pouvait, elle restait avec nous à nous manipuler, jusqu'à ce que l'on apprenne à respirer à travers la douleur.
Le Pouvoir de l'Esprit : Parfois, mon père rêvait d'une technique, et me réveillait pour l'essayer, bien que la plupart du temps, il se levait pour l’écrire. Il m'apprit comment rêver par l'observation. Avec les années, j'ai appris à « récupérer des problèmes dans mon esprit »- durant la méditation, la respiration, la relaxation, l'esprit ne dort jamais. Donc vous récupérez le problème et programmer votre esprit pour avoir la réponse à votre réveil. Parfois ça fonctionne parfois non. Mais ça vaut la peine d'essayer, laisser le subconscient travailler pendant que vous dormez.
Dans une vie précédente : Avant d'être instructeur à plein temps, mon père était postier à Hawaï. Il pris sa retraite à 55 ans c'est comme cela qu'il est allé en Californie. Mon père était debout à 5h30 du matin pour faire sa tournée. Je crois que c'est là qu'il a développé le « Palming ». En poussant ce fameux chariot à trois roues dont se servent les postiers. Il le poussait avec ses paumes, et le dirigeait là ou il voulait. Je crois que c'est de là qu'est née le concept de sensitivité. Pour ma part, avant d'être instructeur d'arts martiaux à plein temps, j'ai travaillé pendant plusieurs années dans la sécurité en tant que garde du corps. Ils me faisait confiance et savaient que j'avais une faculté pour rester en dehors de problème. Je n'ai jamais eu à utiliser mes compétences. Après cela les choses se sont développées et j'ai travaillé dans la sécurité pour des compagnies, sécuriser des lieux pour des événements, des trucs comme ça...
Dans la rue : Quand j'étais ado, nous partions s'amuser dans les collines d'Oakland, et nous devions passer par des endroits chauds pour y arriver, et là nous avions des problèmes parfois. Les coups de pieds cours dans les genoux fonctionnaient très bien. Une fois, j'ai fait chuter un gars et est tiré son bras pour qu'il ne se fasse pas mal, le problème c'est qu'il s'est relevé. La deuxième fois, je l'ai fait chuter sur le coup et l'épaule, là il ne s'est pas relevé. Je me souviens d'une fois ou j'ai essayé d'attraper un coup de pied et je me suis demandé, mais qu'est ce que je suis en train de faire! Je n'essaye pas de faire ce genre de chose en self défense. C'est pour des raisons de ce type que l'on ne fait pas de tournois.
Au dojo : Il fut un temps ou mon attention s'est porté vers le Taekwondo et le Karaté. J'ai pratiqué tous les coups de pieds sautés, les coups de pieds retournés et des trucs du genre, qui ont eu raison de mon dos. Grâce à dieux, j'ai encore de bons genoux. Je suis retourné au Jujitsu, car j'essayais d'attraper ces coups de pieds pour retourner les gars au sol sur leur visage, je me suis dis que ça ne vas pas le faire ici... Alors je suis retourné au Small Circle Jujitsu. J'aime bien les coups de pieds. Le coup de pied à la tête c'est une fois que vous avez mis votre adversaire au sol et que vous êtes resté debout pas avant. Concentrez vous sur les genoux, l'estomac ou les parties génitales éventuellement. Des coups de pieds bas qui viennent couper l’extérieur de la jambe ou l’intérieur de la cuisse, juste ça.
Leon Jay, fils du créateur du Small Circle Jujitsu, partie I
Le lien père fils est spécial, particulièrement dans les arts martiaux. Dans les temps anciens, être membres d'un clan de guerriers était une question d'hérédité, et il était difficile voir impossible de prétendre à un tel honneur si l'on n'était pas issue d'une famille noble.
Par Peter Hobert, traduction Arnaud Esclangon
Le temps qui passe fait évoluer les traditions, malgré tout il reste ici et là des transmissions direct par filiation pour un simple raison : apprendre un art martial requiert bien plus que le simple apprentissage d'un catalogue de techniques. Le parcours d'un tel voyage via un subtil condensé de processus osmotiques dans lesquels les compétences de l’instructeur sont transmises au disciple soit oralement soit en raison du temps passé ensemble. Nul par ailleurs cela ne peut être plus évident que dans une relation père-fils.
Chanceux est le fils qui a suivi les pas le long de la voie martiale guidé par un maître tel que Wally Jay. Aujourd'hui le « Headmaster » du Small Circle Jujitsu est Leon Jay, son successeur- accompli, puissant , indépendant, même si l'écho de son père reste présent. Sans aucun doute, vous le remarquerez en lisant cet article.
Au commencement, je faisait déjà des arts martiaux avant de savoir marcher. Avant mes deux ans je chutais sur les tapis et recopiais tout ce que je voyais. Je n'ai jamais eu de soucis avec les chercheurs de problèmes. Tous le monde connaissait mon père et savaient qui j'étais. Personne ne m’embêtait. Ma mère pratiquait les massages et la restauration dite « Nykko ». Dés que j'ai pu marcher, elle m' appris comment manipuler le dos. Elle était aussi très habile avec son coude pour faire partir les douleurs- le massage profond des tissus- et aussi longtemps qu'elle le pouvait, elle restait avec nous à nous manipuler, jusqu'à ce que l'on apprenne à respirer à travers la douleur.
Le Pouvoir de l'Esprit : Parfois, mon père rêvait d'une technique, et me réveillait pour l'essayer, bien que la plupart du temps, il se levait pour l’écrire. Il m'apprit comment rêver par l'observation. Avec les années, j'ai appris à « récupérer des problèmes dans mon esprit »- durant la méditation, la respiration, la relaxation, l'esprit ne dort jamais. Donc vous récupérez le problème et programmer votre esprit pour avoir la réponse à votre réveil. Parfois ça fonctionne parfois non. Mais ça vaut la peine d'essayer, laisser le subconscient travailler pendant que vous dormez.
Dans une vie précédente : Avant d'être instructeur à plein temps, mon père était postier à Hawaï. Il pris sa retraite à 55 ans c'est comme cela qu'il est allé en Californie. Mon père était debout à 5h30 du matin pour faire sa tournée. Je crois que c'est là qu'il a développé le « Palming ». En poussant ce fameux chariot à trois roues dont se servent les postiers. Il le poussait avec ses paumes, et le dirigeait là ou il voulait. Je crois que c'est de là qu'est née le concept de sensitivité. Pour ma part, avant d'être instructeur d'arts martiaux à plein temps, j'ai travaillé pendant plusieurs années dans la sécurité en tant que garde du corps. Ils me faisait confiance et savaient que j'avais une faculté pour rester en dehors de problème. Je n'ai jamais eu à utiliser mes compétences. Après cela les choses se sont développées et j'ai travaillé dans la sécurité pour des compagnies, sécuriser des lieux pour des événements, des trucs comme ça...
Dans la rue : Quand j'étais ado, nous partions s'amuser dans les collines d'Oakland, et nous devions passer par des endroits chauds pour y arriver, et là nous avions des problèmes parfois. Les coups de pieds cours dans les genoux fonctionnaient très bien. Une fois, j'ai fait chuter un gars et est tiré son bras pour qu'il ne se fasse pas mal, le problème c'est qu'il s'est relevé. La deuxième fois, je l'ai fait chuter sur le coup et l'épaule, là il ne s'est pas relevé. Je me souviens d'une fois ou j'ai essayé d'attraper un coup de pied et je me suis demandé, mais qu'est ce que je suis en train de faire! Je n'essaye pas de faire ce genre de chose en self défense. C'est pour des raisons de ce type que l'on ne fait pas de tournois.
Au dojo : Il fut un temps ou mon attention s'est porté vers le Taekwondo et le Karaté. J'ai pratiqué tous les coups de pieds sautés, les coups de pieds retournés et des trucs du genre, qui ont eu raison de mon dos. Grâce à dieux, j'ai encore de bons genoux. Je suis retourné au Jujitsu, car j'essayais d'attraper ces coups de pieds pour retourner les gars au sol sur leur visage, je me suis dis que ça ne vas pas le faire ici... Alors je suis retourné au Small Circle Jujitsu. J'aime bien les coups de pieds. Le coup de pied à la tête c'est une fois que vous avez mis votre adversaire au sol et que vous êtes resté debout pas avant. Concentrez vous sur les genoux, l'estomac ou les parties génitales éventuellement. Des coups de pieds bas qui viennent couper l’extérieur de la jambe ou l’intérieur de la cuisse, juste ça.